Préservez votre santé des ondes artificielles, appliquez dès aujourd’hui le principe de précaution.
LES NORMES D'EXPOSITION
Quelle est la norme française concernant l'exposition aux champs électromagnétiques artificiels ?
En France, la norme autorisée est la suivante :
Basses Fréquences :
– champ électrique 50 Hz = 5000 V/m (volts/mètre)
– champ magnétique 50 Hz = 100 000 nT (nano-Tesla)
– champ électromagnétique = 28 à 61 V/m (Volts/mètre) selon la fréquence
Cette norme nous protège-t-elle ?
Tout d’abord, il faut savoir que chaque pays possède ses propres valeurs limites d’exposition.
A titre comparatif, on peut noter par exemple, qu’en France :
– la valeur limite d’exposition au champ magnétique d’une ligne électrique est 500 fois plus élevée qu’en Suède, Belgique, ou Italie.
– la valeur limite d’exposition au rayonnement des antennes de téléphonie est, selon la fréquence, entre 13 à 20 fois plus élevée qu’au Luxembourg, et entre 68 et 100 fois plus élevée qu’en Autriche.
La norme française est donc très élevée comparé à d’autres pays.
Elle a été établie à partir des recommandations de l’ICNIRP (Commission Internationale pour la Protection contre les Rayonnements Non Ionisants), dont l’indépendance est fortement mise en doute, certains de ces membres ayant des liens très proches avec les industries de l’énergie et du “sans fil”.
Les valeurs limites recommandées, volontairement élevées, visent surtout à permettre le développement des nouvelles technologies et leur utilisation.
Ces valeurs seuils maximales d’exposition, ont été recensées dans un rapport de l’IRCNIP “Guide pour l’établissement des limites d’exposition aux champs électriques, magnétiques et électromagnétiques” en 1998. Or, instaurées en France depuis plus de 20 ans, elles n’ont jamais été revue à la baisse, ce malgré la croissance exponentielle des émissions de champs électromagnétiques dans notre environnement (développement des technologies sans fil, installation de milliers d’antennes relais, augmentation du nombre de fréquences utilisées, et augmentation des puissances d’émissions).
Ces valeurs sont aujourd’hui obsolètes et inadaptées à notre monde hyperconnecté actuel.
Par ailleurs, comme le spécifie l’ICNIRP lui-même dans son guide, ces valeurs seuils recommandées ne prennent en compte que les effets thermiques immédiats rencontrés lors d’une courte exposition aux rayonnements électromagnétiques (exposition de 6 minutes seulement).
Elles ne tiennent absolument pas compte des effets biologiques se produisant lors d’une exposition permanente sur le moyen et long terme, ni du cumul des rayonnements émis par les différentes bandes de fréquences.
En résumé, cette norme officielle censée nous protéger, ne nous protège pas .
Cela fait pourtant des années, que partout dans le monde, des scientifiques indépendants et des associations alertent des dangers de ces ondes sur notre santé, quelques exemples :
– Appel de Fribourg du 09 octobre 2002, signé par 150 médecins allemands.
– Appel du 23 mars 2009 – Colloque au Sénat, discours du Pr Belpomme (vidéo).
– Résolution 1815 du 27 mai 2011 sur le danger potentiel des champs électromagnétiques et leur effet sur l’environnement.
– Appel international à l’ONU signé par 198 scientifiques et chercheurs du monde entier pour exprimer leur inquiétude grandissante sur l’exposition du public aux champs électromagnétiques issus des technologies sans fil.- 11 mai 2015
– Appel international du 11 mai 2015 à l’ONU, discours du Pr Martin Blank (vidéo).
Mais les études scientifiques indépendantes, sont systématiquement discréditées par d’autres études menées par des chercheurs travaillant pour les industriels. Le doute sur les liens possibles entre, les rayonnements électromagnétiques et les effets biologiques, est ainsi entretenu en permanence, poussant à la réalisation de toujours plus d’études. Pendant ce temps, les normes officielles très élevées, indispensables au développement des nouvelles technologies, peuvent continuer de faire foi.
Quelques liens traitant de cette problématique :
– “Scandales des ondes de type Téléphonie Mobile” – partie 3 : conflits et magouilles – Etude et analyse d’avril 2009 de Marc Vercoutère (vidéo).
– “Comment les lobbies nous font croire qu’il n’y a pas de problème avec les ondes électromagnétiques” – Magazine Reporterre – jan 2014.
– “Ondes, science et manigances” – documentaire de Nancy Guion De Meritens – 2014 (vidéo).
– Interview avec Michèle Rivasi, députée européenne, sur la puissance du lobby sur la politique européenne – 2014 (vidéo).
– “Téléphonie mobile : les dangers dissimulés” – film documentaire de Klaus Weber – mai 2015 (vidéo).
Comment peut-on appliquer le principe de précaution ?
Depuis plus de 20 ans, de très nombreuses études scientifiques indépendantes ont montrées les effets néfastes des champs électromagnétiques sur les organismes vivants, il en ressort plusieurs documents de référence :
– la résolution 1815 du Conseil de l’Europe votée en mai 2011 par l’Assemblée parlementaire : elle recommande aux 47 états membres de revoir les fondements scientifiques des normes actuelles d’exposition aux CEM fixées par l’ICNIRP, et d’appliquer le principe «ALARA» (as low as reasonably achievable), c’est-à-dire le niveau le plus bas qu’il soit raisonnablement possible d’atteindre, prenant en compte non seulement les effets dit thermiques, mais aussi les effets athermiques ou biologiques des émissions ou rayonnements de champs électromagnétiques.
Elle préconise pour l’exposition aux rayonnements Hautes Fréquences, à l’intérieur des bâtiments, et dans les zones où l’on passe du temps, une valeur-seuil de 0.6 V/m (avec objectif à terme de 0.2 V/m).
– La norme Bio-Initiative 2012, dont les valeurs seuils sont définies dans le rapport BioInitiative 2012 (conclusion en français). Ce rapport basé sur une méta-analyse regroupant plus de 3000 études scientifiques indépendantes, estime les seuils officiels comme étant inadaptés et même dangereux pour notre santé. Il a redéfini des valeurs-seuils maximales permettant l’application du principe de précaution.
Les valeurs-seuils de la norme Bio-Initiative 2012 sont :
Basses Fréquences :
– champ électrique 50 Hz = 10 V/m à l’extérieur et 5 V/m à l’intérieur
– champ magnétique 50 Hz = 200 nT à l’extérieur et 50 nT à l’intérieur
Hautes Fréquences :
– champ électromagnétique = 0.6 V/m à l’extérieur et 0.2 V/m en intérieur
– La norme Baubiologie SBM-2015 : elle a été élaborée par l’institut de biologie de l’habitat allemand. Le canton de Salzburg en Autriche l’a officiellement adopté pour la téléphonie mobile.
Elle est la plus plus stricte et donc la plus protectrice, les chercheurs ont en effet démontrés, qu’au-delà de ces valeurs-seuils, les premiers symptômes liés aux ondes pouvaient apparaître. Elle est particulièrement adaptée aux zones de repos et de sommeil, ainsi qu’à tout autre lieu pour les personnes électro-hypersensibles ou très vulnérables aux CEM (enfants, femmes enceintes, personnes malades).
Les normes indépendantes Bio-Initiative 2012 et Baubiologie SMB 2015 font autorité dans toute l’Europe en terme de recommandations scientifiques pour l’application du principe de précaution, ce sont sur celles-ci que s’appuie Ondes environnement lors de la réalisation de diagnostics.